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Pompier

   


Julien Facci et Corentin Fougères 

Pompiers volontaires
à la caserne de Clairac (Lot et Garonne)
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Pourquoi être pompier volontaire ?


Pour aider la population et soutenir les personnes malades.


Comment êtes-vous entrés dans le corps des pompiers ?

On a cherché des renseignements auprès du chef de centre. Puis il y a tout un dossier à remplir, des tests sportifs, des tests médicaux et un certain nombre de formations en trois ans.


Quelles sont les différentes étapes pour monter en grade?

Il y a la formation initiale qui comprend l'incendie qui dure quinze jours, le secourisme qui dure lui aussi quinze jours, les sorties d'interventions diverses (par exemple, pour détruire les nids de frelons asiatiques) qui dure une semaine et l'intervention secours routier qui dure elle aussi une semaine. On obtient alors le galon de 1ère classe.
Ensuite, il y a d'autres formations pour monter jusqu'à caporal, sergent, sergent-chef, adjudant, adjudant-chef et lieutenant.


Combien de personnes êtes-vous à la caserne de Clairac ?

Dans cette caserne, on est vingt-cinq et on a cinq pompiers de l'extérieur qui sont de Tonneins et qui viennent en renfort.


Quels types d'intervention faites-vous le plus souvent ?



Ce sont des interventions avec le VSAV (l'ambulance). 80% des interventions se font avec ce véhicule.




Quels autres types de véhicule avez-vous à la caserne ?

On a le CCFR (qui sert surtout pour les feux de forêt et urbains).

On a aussi le CCGC (camion citerne grande capacité, porteur d'eau) utilisé dans l'incendie quand il y a pas de lac, de borne à incendie et un bateau de secours.

Il y a également le VRTT (voiture du chef de groupe).

Le VTU sert quand il y a un accident routier.




Comment se déroule une intervention classique comme un malaise ?

Le bip sonne. On doit venir à la caserne le plus rapidement possible. On s'habille et on attend tous les membres de l'équipe. On doit le plus rapidement possible arriver sur les lieux, prendre la personne en charge, faire un bilan. On appelle un médecin du SAMU pour savoir si on l'amène à l'hôpital de Marmande, d'Agen ou de Villeneuve-sur-Lot. On la met dans l'ambulance et on l'emmène à l'hôpital. 


Que faites-vous au retour des interventions ?

L'intérieur du véhicule utilisé est toujours nettoyé mais l'extérieur est nettoyé toutes   les deux ou trois interventions.


Quelle tenue adaptez-vous suivant les interventions ?

Quand on part avec le VSAV (l'ambulance), on prend une tenue classique.
Pour l'incendie, on prend la tenue de feu (les gants en cuir, une cagoule et le casque). Pour les feux urbains et pour les feux de forêt, ce n'est pas le même pantalon ni le même casque.



Propos recueillis par
Nicolas Pejean et Théo Herrero, le 21 avril 2016.

Crédits images : Nicolas P., Licence CC BY-NC-SA

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Voir aussi : fiche métier sapeur-pompier







Interviews


Nicolas Pejean et Théo Herrero, 5e 7 - 2015/2016
Collège Germillac

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