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Conseillère principale d'éducation

   



Karine Hoffmann,
conseillère principale d'éducation
au collège Germillac à Tonneins


En quoi consiste votre profession ?

Ma profession consiste à m'occuper des élèves lorsqu'ils ne sont pas devant un enseignant.


Quelles études avez-vous faites ?

J'ai un Master en droit privé général.


Avant cela quel a été votre parcours scolaire ?

J'ai passé le Brevet des collèges - à l'époque on l'appelait comme cela - que j'ai obtenu.
Je suis ensuite allée au lycée où j'ai passé un bac A1 : lettres et mathématiques.



Pourquoi avez-vous choisi d'étudier le droit ?

À l'époque, lorsque j'étais au lycée, je voulais être commissaire de police. Pour pouvoir passer ce concours, il fallait étudier le droit. Pendant mes études, à la faculté, j'ai changé d'avis et j'ai voulu être magistrat, mais pour enfants.



Qu'est-ce qui vous a donné envie d'être CPE (NdA : Conseillère Principale d'Éducation) ?

Ce qui m'a donné envie d'être CPE, c'est d'avoir été surveillante. Lorsque j'étais en licence (troisième année après le baccalauréat), j'ai eu cette opportunité. Le poste était au lycée Berthelot à Toulouse. Et là, je suis « tombée » sur deux CPE extraordinaires.
De plus, arrivée à la fin de mon master, j'ai eu peur de passer le concours de la magistrature, peur de ne pas réussir. Je me suis donc posé la question de savoir ce que je voulais vraiment. La réponse a été de travailler avec des adolescents et il m'a semblé qu'en tant que magistrat, j'arriverais trop tard dans leur parcours. Donc j'ai choisi de passer le concours de CPE.


Ce métier est-il plaisant ?

Ce métier est très plaisant, il me comble tous les jours.


Est-ce-que ce métier est facile ?

Non, ce n'est pas un métier facile.


Si ce n'est pas un métier facile, pourquoi est-il plaisant ?

Ce n'est jamais la même chose. Une journée ne ressemble pas à une autre. De plus, je travaille avec l'humain, que ce soit des adultes ou des adolescents et c'est ce qui me plaît, même si parfois c'est très dur, notamment quand il arrive des choses terribles aux élèves. Mais je suis là pour leur apporter un peu d'aide, les écouter, les orienter vers des personnes compétentes.


Pouvez-vous nous décrire une journée type ?

Non, je ne le peux pas car chaque jour est différent. Nous avons, bien sûr, des obligations, comme la vérification des absents, le contrôle des entrées et sorties. Mais les jours ne se ressemblent pas.


Y a-t-il beaucoup de CPE en France et dans le monde ?

Non, nous ne sommes que 13 000 en France. Et le métier de CPE n'existe qu'en France. Dans les autres pays, ce sont les enseignants qui font une partie de notre travail.


Quels conseils donneriez-vous pour devenir CPE ?

Le métier de CPE doit être un métier choisi. On ne fait pas ce métier en se disant qu'il est aussi bien qu'un autre.


Quelles sont, d'après vous, les qualités qu'il faut avoir pour être CPE ?

Il faut être très organisé, malgré l'état de nos bureaux (NdA : Rires). Il faut beaucoup
donner de soi, à tous les niveaux. Il faut avoir un esprit très structuré pour pouvoir travailler vite et bien. Et surtout, pour moi, la plus grande qualité est celle de l'écoute à l'égard des élèves mais aussi des adultes.



Propos recueillis par Slaven Rhodes

Crédits image :
Tous droits réservés © Slaven Rhodes

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Voir aussi : fiche métier conseiller principal d'éducation/conseillère principale d'éducation







Interviews


Slaven Rhodes, 5e 6 - 2016/2017
Collège Germillac

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